Glaieul d'Italie - photo L. Quelin-CEN PACA
« Messicole » vient du latin messis = moisson et colere = habiter.
Littéralement il s’agit donc de plantes qui habitent dans les moissons, c’est-à-dire qui poussent préférentiellement dans les cultures.
Il n’en reste pas moins que ce sont des espèces sauvages mais qui ont trouvé dans les cultures - surtout les céréales d’hiver – des conditions de vie favorables. Elles ont le même cycle de vie que les céréales qu’elles ont pour la plupart accompagné au cours de leur voyage à travers le monde depuis le développement de l’agriculture au néolithique.
A l’exception des Tulipes sauvages et des Glaïeuls par exemple, il s’agit le plus souvent de plantes annuelles dont le labour peu profond ou le griffage du sol favorise le développement en évitant la concurrence d’espèces herbacées vivaces.
On compte 102 espèces en France selon les Conservatoires botaniques nationaux dont la moitié sont considérées comme menacées.
Plusieurs espèces messicoles peuvent être observées dans certains champs de La Motte-du-Caire, leur présence est signe de pratiques culturales sans herbicides chimiques !
Adonis couleur de feu, Muscari à toupet et Buplèvre à feuilles rondes - L. Quelin-CEN PACA
Bleuet des champs - photo L. Quelin-CEN PACA
Renoncule des champs - photo L. Quelin-CEN PACA
Miroir de Vénus - photo L. Quelin-CEN PACA
Pied d'alouette - photo L. Quelin-CEN PACA
Gaillet à trois cornes - photo L. Quelin-CEN PACA
Bifora rayonnant - photo L. Quelin-CEN PACA
Queue de scorpion - photo L. Quelin-CEN PACA
Coquelicot - photo L. Quelin-CEN PACA
Fumeterre de Vaillant - photo L. Quelin-CEN PACA
Champs de céréales riche en messicoles - photo L. Quelin-CEN PACA